Bases bibliques de nos projets
Les projets que nous ne menons sont fait pour Lui et par Lui.
Le but de cette action est la gloire de Dieu et nous ne pouvons faire un bon
travail que par la grâce de Dieu, avec le secours de sa puissance et a sagesse.
La Bible nous transmet, en effet, beaucoup d'enseignement relatifs
à ces questions de notre vie quotidiennes. C'est pourquoi nous vous proposons
des résumés de cours bibliques enracinant nos projets dans sa Parole.
Dieu s’intéresse à notre travail. C'est Lui qui a donné
à l'homme le premier travail (Genèse 2 v. 15).
1. La raison du travail
Pourquoi est-ce important de travailler ? Paul nous en donne la
raison :
« Nous n'avons demandé à personne de nous nourrir gratuitement
; au contraire, acceptant peines et fatigues, nous avons travaillé jour
et nuit pour n'être à la charge d'aucun de vous. Nous l'avons fait
non pas parce que nous n'aurions pas le droit de recevoir votre aide, mais parce
que nous avons voulu vous donner un exemple à suivre. En effet, quand
nous étions chez vous, nous vous avons avertis : « Celui qui ne
veut pas travailler ne doit pas manger non plus . » Or nous apprenons
que certains d'entre vous vivent en paresseux , sans rien faire que de se mêler
des affaires des autres. A ces gens-là nous demandons, nous recommandons
ceci au nom du Seigneur Jésus-Christ : qu'ils travaillent régulièrement
pour gagner leur subsistance. » (2 Thessaloniciens 3 v. 12)
Nous voyons donc trois bons motifs pour travailler :
- L'homme travaille pour subvenir à ses besoins. (voir
aussi Genèse 3 v. 17)
- L'homme doit travailler pour ne pas être à charge d'autrui.
- Ne pas vouloir travailler conduit au désordre.
Nous ne travaillons pas que pour nous :
« Si quelqu'un ne prend pas soin de sa parenté et surtout des membres
de sa propre famille, il a trahi sa foi, il est pire qu'un incroyant. »
(1 Timothée 5 v. 8)
Travailler est donc aussi lié à notre responsabilité de
prendre soin de notre famille .
2. Pénibilité et repos
Bien que le travail soit un don de Dieu et une bénédiction
(Proverbes 31 v. 13), il reste cependant pénible (Genèse 3 v.
17 à 19).
Mais cet effort est nécessaire car Dieu condamne fortement la paresse
(Proverbes 6 v. 6 à 11, puis 24 v. 30 à 34).
Nous apprenons également que Dieu s'est reposé (Genèse
2 v. 1 et 2). Et Il nous invite aussi à savoir prendre du repos (Marc
6 v. 30 et 31 puis Luc 10 v. 38 à 42).
Il est important de savoir s'arrêter de travailler pour prendre du temps
pour des activités aussi essentielles que la prière, par exemple.
3. L'attitude de coeur à avoir
« Quel que soit votre travail, faites-le de tout votre coeur,
comme pour le Seigneur et non pour des hommes. Rappelez-vous que le Seigneur
vous récompensera : vous recevrez les biens qu'il réserve aux
siens. Car le véritable Maître que vous servez, c'est le Christ.
» (Colossiens 3 v. 23-24).
Le travail, comme tout ce que nous faisons, mérite donc d'être
bien fait car nous le faisons d'abord pour le Seigneur.
L'argent
Personne ne peut nier l'importance que l'argent a dans la vie
de la plupart des gens. Nous passons beaucoup de temps à travailler pour
en gagner et, pour certains, gagner de l'argent est le but de leur vie. Que
nous enseigne donc la Parole de Dieu sur l'argent ?
1. Le vrai propriétaire de l'argent
« L'or et l'argent m'appartiennent dit l'Eternel »
(Aggée 2 v. 8) « C'est au Seigneur qu'appartient
le monde avec tout ce qu'il contient, la terre avec ceux qui l'habitent »
(Psaume 24 v. 1).
Dieu nous confie de l'argent (Luc 19 v. 12 à 27). Plus tard, Il va nous
demander ce que nous en avons fait ! Il veut que nous l'utilisions correctement.
Il nous demande de le gérer pour Lui.
2. L'argent n'est pas une sécurité
…
Les richesses ne donnent pas une garantie pour demain.
« Ne te fatigue pas à courir après la richesse : cesse
même d'y penser. L'argent disparaît avant qu'on
ait eu le temps de bien le voir : on dirait qu'il se fabrique des ailes pour
s'envoler au loin comme un aigle dans le ciel. » (Proverbes 23 v.
4 et 5)
« Recommande à ceux qui possèdent les richesses de ce
monde de ne pas s'enorgueillir ; dis-leur de ne pas mettre leur espérance
dans ces richesses si incertaines , mais en Dieu qui nous accorde tout avec
abondance pour que nous en jouissions. » (1 Timothée 6 v.
17)
… mettons plutôt notre confiance en Dieu :
« Regardez les oiseaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils
n'amassent pas de récoltes dans des greniers, mais votre Père
qui est au ciel les nourrit ! Ne valez-vous pas beaucoup plus que les oiseaux
? Ne vous inquiétez donc pas en disant : «Qu'allons-nous manger
? Qu'allons-nous boire ? Qu'allons-nous mettre pour nous habiller ?» ...
Ce sont les païens qui recherchent sans arrêt tout cela. Mais votre
Père qui est au ciel sait que vous en avez besoin. Préoccupez-vous
d'abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu'il demande, et Dieu vous accordera
aussi tout le reste. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : le lendemain
se souciera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » (
Matthieu 6 v. 26-34)
3. Pauvres et riches
Nous apprenons par Job 21 v. 7 à 16 et le Psaume 73 v.
3 et 12 que la prospérité, ou la pauvreté, ne sont pas
un signe de piété. Le méchant peut réussir, le juste
peut être dans la pauvreté comme l'inverse.
- Il peut être dangereux d’avoir beaucoup d'argent : (Lorsque) «
vous aurez de quoi vous nourrir abondamment, vous vous construirez de belles
maisons où vous vous installerez, vous posséderez davantage de
boeufs, de moutons et de chèvres, davantage d'argent, d'or et de biens
de toute sorte. Veillez alors à ne pas devenir orgueilleux, au
point d'oublier le Seigneur votre Dieu » (Deutéronome
8 v. 12 à 14)
« Car l'amour de l'argent est la racine de toutes sortes de
maux. Certains ont eu une telle envie d'en posséder qu'ils se
sont égarés loin de la foi et se sont infligé bien des
tourments. » (1 Timothée 6 v. 10 ) - La pauvreté comporte
aussi un danger : « Eloigne de moi maux et mensonges, et ne me laisse
pas devenir trop pauvre ou trop riche. Donne-moi juste ce dont j'ai besoin pour
vivre. Si je possède trop, je risque de te trahir en disant : «A
quoi le Seigneur sert-il ?» Si j'ai trop peu, je risque de voler et de
déshonorer ainsi mon Dieu. » ( Proverbes 30 v. 8 et 9)
Demandons à Dieu la quantité d'argent qui correspond
à nos vrais besoins.
Soyons reconnaissants et satisfaits de ce que nous avons. «
Certes, la foi en Dieu est une grande richesse, si l'on se contente
de ce que l'on a. En effet, nous n'avons rien apporté dans ce
monde, et nous n'en pouvons rien emporter. Par conséquent, si nous avons
la nourriture et les vêtements, cela doit nous suffire. » (1
Timothée 6 v. 6-8)
Le
commerce
Le commerce est le fait d'acheter et de vendre des marchandises,
il peut y être associé un travail de transformation. C'est une
activité qui permet à un grand nombre de personnes de gagner sa
vie. A ce sujet aussi Dieu veut nous conduire.
1. Un commerce légal
« Que chacun soit soumis aux autorités
établies; car il n'y a pas d'autorité qui ne
vienne de Dieu, et celles qui existent ont été instituées
par Dieu. C'est pourquoi celui qui résite à l'autorité
s'oppose à l'ordre de Dieu; ceux qui s'opposent attireront un jugement
sur eux-mêmes. (…) C'est aussi pour cela que vous payez des impôts.
Car les gouverneurs sont attachés au service de Dieu pour cette fonction
même. Rendez à chacun ce qui lui est dû – l'impôt
à qui vous devez l'impôt, la taxe à qui vous devez la taxe,
la crainte à qui vous devez la crainte, l'honneur à qui vous devez
l'honneur. » (Romains 13 v. 1 à 7)
A la lecture de ce passage, nous comprenons que le chrétien
ne peut faire du commerce de produits interdits ou illégaux sans s'attirer
un jugement sur lui-même.
Par ailleurs, le chrétien commerçant doit payer les taxes et impôts
qui lui sont demandés.
2. Un commerce équitable
Dieu nous met en garde à plusieurs reprises dans Sa parole
contre certains actes (comme la tricherie, la tromperie...) qui sont souvent
pratiqués par les incrédules. Dieu a en horreur de tels comportements,
comme en témoignent les versets suivants:
« La balance fausse est une abomination
pour le Seigneur; le poids exact a sa faveur. » (Proverbes 11 v.
1)
« Vous dites: Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, que
nous vendions le grain? Quand le sabbat finira-t-il, que nous ouvrions les sacs
de blé? Nous diminuerons l'épha, nous augmenterons le prix,
nous fausserons les balances pour tromper; nous achèterons les
petites gens pour de l'argent, le pauvre pour une paire de sandales, et nous
vendrons même le déchet du blé. Le Seigneur l'a juré
par l'orgueil de Jacob: je n'oublierai jamais aucune de leurs oeuvres.
» (Amos 8 v. 5 à 7)
Au contraire, Dieu attend du commerçant chrétien
qu'il soit équitable. Gardons-nous, par exemple, d'accepter un pot-de-vin
pour faire une bonne affaire. La récompense d'un tel comportement est
grande!
« Celui qui marche avec justice et qui parle avec droiture, qui rejette
le gain de l'extorsion, qui secoue les mains pour ne pas recevoir de pot-de-vin,
qui ferme l'oreille pour ne pas entendre des propos sanguinaires et qui se bande
les yeux pour ne pas voir ce qui est mauvais, celui-là demeurera
dans les hauteurs; des rocs fortifiés seront sa citadelle; le pain lui
sera donné, et l'eau lui sera assurée. » (Esaïe
33 v. 15 et 16)
3. Mener un projet selon Dieu
- Avant de commencer un projet.
« Lequel d'entre vous, s'il veut construire une tour, ne s 'assied
pas d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer,
de peur qu'après avoir poser les fondations, il ne soit pas capable d'achever,
et que tous ceux qui le verront ne se moquent et disent: « cet homme a
commencé à construire, et il n'a pas été capable
d'achever.» (Luc 14 v. 28 à 30)
Ne nous précipitons pas et prenons le temps de réfléchir
à ce que le projet que nous entamons représente en dépenses.
- Envisager plusieurs solutions
« Dès le matin sème ta semence, le soir ne repose pas
ta main; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si l'un
comme l'autre sont également bons. » (Ecclésiaste 11
v. 6)
Quand nous faisons un projet, nous ne savons pas s'il va aboutir ou non, il
faut envisager différents scénarios qui pourraient se dérouler
et non pas se dire que de toute façon cela marchera.
- La place de la prière
« Jésus s'en alla prier dans la montagne; il passa
toute la nuit à prier Dieu. Quand le jour parut, il appela ses
disciples et en choisit douze à qui il donna aussi le nom d'apôtres.
» (Luc 6 v. 12 et 13).
Avant de choisir ses disciples, Jésus a donc passé beaucoup de
temps en prière avec son Père. N'oublions pas que Jésus
est notre modèle et s'il a eu besoin, lui, de communiquer avec Dieu avant
de faire ce choix, à combien plus forte raison devons nous parler avec
notre Dieu de nos projets!
Demandons-Lui de nous diriger à chaque pas, dans tout ce que nous entreprenons
!
- La dépendance de Dieu
« A vous maintenant qui dites: « Aujourd'hui ou demain nous
irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous y ferons des
affaires et nous réaliserons des gains » - vous qui ne savez pas
ce que votre vie sera demain! Vous êtes en effet une vapeur qui paraît
pour un peu de temps et et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire au
contraire: « Si le Seigneur le veut, nous vivrons et
nous ferons ceci ou cela. » (Jacques 4 v. 13 à 15)
Cette phrase n’est pas une phrase magique pour réussir. Soyons
vraiment soumis à Dieu dans tout ce que nous faisons !
4. Des aides nécessaires
- L'aide et la direction divine
« Je t'instruirai, je te montrerai la voie que tu dois suivre; je
te conseillerai, j'aurai le regard sur toi. » (Psaume 32 v. 8)
Dieu nous promet sa direction.
Mais nous avons à nous abandonner à Lui comme le souligne ces
versets en Proverbes 3 (v. 5 et 6) :
« De tout ton coeur, mets ta confiance dans le Seigneur;
ne t'appuie pas sur ta propre intelligence; reconnais-le dans toutes tes voies,
et c'est lui qui aplanira tes sentiers. » (Proverbes 3 v. 5 et 6),
Nous avons besoin de sagesse. Pour en avoir, demandons-la à notre Dieu.
(Jacques 1 v. 5)
- L'aide humaine
« Les plans échouent faute de délibérations secrètes;
ils se réalisent quand les conseillers sont nombreux
(Proverbes 15 v. 22)
« Le salut est dans le grand nombre de conseillers.
» (Proverbes 24 v. 6)
Nous avons besoin d'avoir autour de nous des conseillers. Sachons les chercher,
les reconnaître et les écouter, ce qui sera une attitude sage!
L'épargne
et les dettes
1. L'épargne
Epargner consiste à renoncer à une consommation
immédiate, pour l'effectuer dans le futur. La sagesse conduit à
mettre de côté quand nous le pouvons, soit en
prévision de temps plus difficiles, soit pour préparer la réalisation
d'un projet futur.
On trouve ainsi, en Proverbes 6, 6 à 11, l'exhortation
suivante: « Toi qui es paresseux, va voir la fourmi. Observe son comportement
et tires-en une leçon de sagesse. La fourmi n'a ni surveillant, ni contremaître,
ni patron. Pourtant elle amasse de la nourriture pendant l'été,
au temps de la récolte elle fait des provisions. Et toi, paresseux, combien
de temps resteras-tu couché ? Quand cesseras-tu de dormir ? Tu veux prendre
un peu de sommeil et t'assoupir un petit moment, tu restes un peu étendu
en te croisant les bras. Pendant ce temps, la pauvreté te surprendra
comme un rôdeur, et la misère comme un pillard. »
De même, Dieu nous montre ce qui est pour Lui un comportement
sage, lorsqu'il met les paroles suivantes dans la bouche de Joseph, alors que
celui-ci donne au Paharaon l'interprétation de son rêve: «
Que le Pharaon cherche un homme intelligent et sage, et lui donne autorité
sur l'Égypte. Nomme aussi des commissaires chargés de prélever
un cinquième des récoltes du pays pendant les sept années
d'abondance. Qu'ils accumulent des vivres pendant les bonnes années
qui viennent, qu'ils emmagasinent sous ton contrôle du blé
dans les villes, pour en faire des réserves. L'Égypte aura ainsi
un stock de vivres pour les sept années de famine, et le pays échappera
au désastre. » (Genèse 41 v. 33 à 36)
2. Les dettes
« Un jour, une femme, dont le mari avait été
membre d'un groupe de prophètes, vint trouver Élisée et
le supplia de l'aider : « Élisée, lui dit-elle, tu sais
que mon mari était un fidèle adorateur du Seigneur. Maintenant,
il est mort, et l'homme à qui nous avions emprunté de l'argent
va venir chercher mes deux enfants pour en faire ses esclaves. »( 2 Rois
4 v. 1) « Tandis que l'un d'eux taillait sa poutre, le fer de sa hache
se détacha du manche et tomba dans la rivière ; l'homme s'écria
: « Quel malheur, Maître ! C'est une hache que j'avais empruntée
! » (2 Rois 6,5)
Ces deux récits nous enseignent que c'est toujours difficile de devoir
de l'argent à quelqu'un, d'être dans les dettes. La Bible montre
qu'il vaut mieux ne pas avoir de dettes : « Ne devez rien
à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres.
» (Romains 13 v. 8)
Les dettes rendent souvent les relations entre personnes plus
difficiles. Mais Dieu organise les relations entre celui qui prête et
celui qui emprunte.
- Celui qui prête
Pour le peuple d'Israël, Dieu avait donné des directives pour celui
qui prête, comme nous le voyons en Deutéronome 15 v. 1 à
11: « … S'il se trouve un pauvre parmi vos compatriotes, dans
une ville du pays que le Seigneur votre Dieu vous donnera, vous ne lui fermerez
pas votre coeur en lui refusant un prêt. Au contraire, vous lui
prêterez généreusement ce dont il a besoin . Et
attention, ne vous laissez pas gagner par de mauvaises pensées en vous
disant : « C'est bientôt la septième année, l'année
de la remise des dettes. » N'allez pas vous montrer durs, pour cette raison,
à l'égard d'un compatriote pauvre, en refusant de lui accorder
quelque chose. Il adresserait alors au Seigneur une accusation contre vous et
vous seriez coupables. Accordez-lui donc un prêt, et accordez-le-lui
de bon coeur. A cause de cette générosité, le
Seigneur votre Dieu vous bénira dans tout ce que vous entreprendrez.
Il y aura toujours des pauvres dans votre pays , c'est pourquoi je vous commande
d'être généreux envers vos compatriotes malheureux et pauvres.
» ( Deutéronome 15 v. 1 à 11)
- Celui qui emprunte
Nous pouvons lire en Proverbes 22 v. 7: « Le riche a les pauvres en
son pouvoir. Ceux qui empruntent sont les esclaves de leurs créanciers.
» Celui qui emprunte est donc dans une situation de dépendance
vis-à-vis de celui qui lui a prêté quelque chose. Quand
quelqu'un me confie quelque chose, j’en suis toujours responsable. Il
faudra le rendre, comme Jacob en Genèse 31 v. 39. Par exemple, si quelqu'un
me confie de l'argent, je devrai le lui rendre. La Bible appelle « méchant
» la personne qui ne rend pas ce qu'elle a emprunté (Psaume 37
v. 21). Peut-être même que je devrai le rendre si on me l'a volé.
Alors, je dois être très prudent avec cet argent.
Par ailleurs, je dois prendre garde à la manière
dont j'utilise l'argent qui m'est confié. Si j'utilise cet argent
à des fins personnelles ou familiales, Dieu appelle cela du vol. C'est
ce que faisait Judas, qui puisait dans la caisse des disciples (voir en Jean
12 v. 6).
Même si personne ne le voit, un homme qui agit comme Juda avec une caisse
commune est un voleur aux yeux de Dieu.
Dieu exhorte celui qui emprunte à être « digne de confiance
» (Luc 16 v. 12)
- Etre garant ou caution
Enfin, face à la question des dettes, Dieu met en garde chacun de nous
sur notre engagement vis-à-vis de notre prochain qui emprunte. Nous trouvons
dans la Bible plusieurs versets qui nous encouragent à ne pas
être garant d'un emprunteur. En effet, même si je connais
bien la personne, suis-je pour autant absolument sûr qu'elle pourra payer
sa dette ?
« Ne sois pas de ceux qui prennent des engagements, qui se portent
garants pour des prêts » (Proverbes 22 v. 26)
« Si tu t'es porté garant pour ton prochain, si tu t'es engagé
pour un autre, (…) fais donc ceci, mon fils: dégage-toi, (…)
« (Proverbes 6 v. 1 à 5)